why do we know but act like we don't ?

strong but e x h a u s t e d  — even if i can't, i have to do this  —  for those who dare to h o p e  — feeling too much  — sunshine  — sparkles in your eyes  — but deep inside, she was W R A T H  —  scared not to be enough  — sunset fading into twilight  — 2am kisses  — gold earrings and red high heels  — don't stop talking your lips look gorgeous  — exists l o u d l y  — eyes talk  — a g a t h o k a k o l o g i c a l  — F E A R L E S S   — a heart so deep it would swallow you whole

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z o m b i e   breathing but i've been dying inside — l'annonce est brutale, et la chute douloureuse. le genre de nouvelle qui creuse un gouffre dans un coeur, une plaie qui restera béante à jamais, sans que personne n'ait le pouvoir de la refermer. ni elle, ni les autres. pas même seoan, qui pourtant a fait de son mieux. malgré tout, il n'arrivera jamais à venir remplacer totalement cette figure qu'elle n'a pas assez vu. un père absent, mais un père tout de même. un père qu'on est venu lui arracher. et dépossédée de ce qu'elle ne possédait déjà pas, elle sent encore le couteau se remuer dans cette poitrine nécrosée. l'impression idiote de ne plus avoir, quand elle n'avait pas vraiment eu. et c'est de noir vêtue qu'elle va commencer cette guerre silencieuse. à la recherche de réponse. à la recherche de quelque chose. n'importe quoi qui puisse la soulager de ce poids qui l'étouffe encore parfois la nuit, quand il n'y a qu'elle, et les angoisses qui se mêlent à la haine.  c a s s e t t e   gave it up too fast so i had to make it slow — décision prise au royaume des plus grands, où la contestation n'est pas de mise et les esclandres pas admises. ne lui reste que la fatalité qui s'abat sur un avenir, de plus en plus sombre parce que noyé dans l'ombre des cheon. une famille qui se soustrait à la sienne, sans que personne ne s'y oppose. alors le mépris s'installe, pour cette mère qui vend ses enfants aux enchères, qu'aucune ne soit laissée de côté. et l'innocence s'envole quand les obligations s'imposent. quand les affaires de coeur deviennent affaire d'argent, et que le business est le point le plus important. pour mina, elle refuse de plier l'échine. refuse de plier le genou. mais ne peut que se maudire de porter à ce doigt, une pierre bien trop lourde pour une promesse si malheureuse. v i l l a i n   we all pretend to be the heros on the good side — les joues rougissent. le sourire s'étire. les larmes coulent. les poings se serrent. les insultes fusent. l'amour déborde. et le coeur qui toujours, bat plus fort, sous toutes ces émotions que mina chérit. parce qu'elle est pleine de couleur, pleine de vie, sûrement débordante d'une innocence encore intacte. préservée entre les douces mains d'une vie qui ne l'a pas encore assez brisée, elle continue de s'offrir au monde comme elle est. entière. sincère. bruyante, assurément, mais toujours extrêmement attachante. et peut-être un jour arrivera-t-elle à garder pour elle tous ces sentiments qui la dévorent, dans le silence qu'impose l'âge adulte. u s, a g ai n come to me if you're lost, anytime — quand ce coeur qui bat si fort, soudainement s'enflamme, et qu'il ne reste plus rien d'autre autour d'elle que lui. son sourire. ses soupirs. ses yeux qu'elle trouve pétillant. ses mains qu'elle trouve rassurantes. et bientôt son coeur ne battera que pour lui. et bientôt son monde ne tournera qu'autour de lui. un coup qui fait éclater le coeur, et qui la plonge dans le danger de la naïveté. puisse-t-il jamais lui appartenir, elle qui est destinée à un autre. pourtant elle ne peut baisser les yeux. et le soir, s'imagine que c'est à elle qu'il offre toute la timidité de ses sourires. amoureuse, peut-être. capricieuse, assurément. avec l'envie de faire de lui son prince charmant. k i d u l t   there's a child inside my heart — caprice d'enfant qui jamais ne disparaît, sa chambre se transforme trop vite en caverne d'ali baba. ses trésors sont toute sa vie, même s'ils ne durent qu'une semaine, et les collections s'enchaînent sans jamais se terminer. parce que mina est passionnée, mais jamais bien longtemps. passant des furby aux vinyles, des timbres aux chaussures, à chaque saison sa passion, et à chaque année son lot de carton.